Thèse, mémoire
Intérêt du chlorhydrate de 2-(3-trifluorométhyl) phenyl tétrahydro 1-4 oxazine dans le traitement du syndrome de sevrage des morphiniques
(Interest of chlorhydrate 2-(3 trifluorométhyl) phényl tétrahydro 1-4 oxazine in the treatment of the morphinic withdrawal syndrom)
Auteur(s) :
A. MOLLET
Refs biblio. :
86
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
DESINTOXICATION
;
PSYCHIATRIE
;
DEPENDANCE PHYSIQUE
;
DEPENDANCE PSYCHIQUE
;
DOULEUR
;
DEPENDANCE
;
CURE DE DESINTOXICATION
;
EFFET SECONDAIRE
;
HOSPITALISATION
;
PRISE EN CHARGE
;
SEVRAGE
;
TRAITEMENT
;
HOPITAL
;
MANQUE
;
HEROINE
;
OPIACES
Note générale :
Thèse Méd., Univ. Clermont-Ferrand, 1975, 97 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Après un rappel concernant les symptômes du syndrome de sevrage aux opiacés, l'auteur se propose de mettre à l'étude une molécule dans le cadre de la prévention et du traitement de ce syndrome. Cette molécule est le métabolite principal du 1. 766 CERM (Conflictan *) : il s'agit du chlorhydrate 2-(3- trifluorométhyl) phényl tétrahydro 1-4 oxazine ou 1. 841 CERM. Dans le cadre de l'expérimentation animale, le 1841 CERM a certaines propriétés anti-dépressives sédatives et anti-agressives. Il se révèle également protecteur du syndrome de sevrage chez l'animal ayant développé une pharmacodépendance à la morphine ou à l'héroïne. Enfin il ne crée pas de pharmacodépendance par lui-même. En clinique humaine, le 1841 CERM a été utilisé pour tenter de diminuer l'appétence à l'alcool au cours de désintoxications éthyliques et il s'est montré décevant quant à son efficacité sur la dépendance psychique à l'alcool. Le 1841 CERM a aussi été utilisé pour lutter contre les effets du manque morphinique dans le cadre d'un protocole de traitement mis en oeuvre à l'hôpital Marmottan sur 107 patients; il en ressort une amélioration portant tout d''abord sur les douleurs, avec un mieux être dans la demi-heure qui suit la prise du médicament. Tous les signes digestifs sont contrôlés et il n'y'a plus ni diarrhée ni vomissements. Cependant, alors que l'amélioration porte aussi sur la rhinorhée et le larmoiement, les autres signes neuro-végétatifs (sueurs, frissons, sensation de chaud et froid) ne sont que modestement contrôlés. Un effet éventuel sur la dépendance psychologique n'a pas pu être établi. Les effets secondaires du 1841 CERM n'apparaissent que pour des doses élevées. On note alors essentiellement l'apparition d'irritabilité, de tasikinésie, d'hallucinations. La sensation d'euphorie est rarement rencontrée et probablement liée à l'apaisement émotionnel de la suppression des douleurs.
Après un rappel concernant les symptômes du syndrome de sevrage aux opiacés, l'auteur se propose de mettre à l'étude une molécule dans le cadre de la prévention et du traitement de ce syndrome. Cette molécule est le métabolite principal du 1. 766 CERM (Conflictan *) : il s'agit du chlorhydrate 2-(3- trifluorométhyl) phényl tétrahydro 1-4 oxazine ou 1. 841 CERM. Dans le cadre de l'expérimentation animale, le 1841 CERM a certaines propriétés anti-dépressives sédatives et anti-agressives. Il se révèle également protecteur du syndrome de sevrage chez l'animal ayant développé une pharmacodépendance à la morphine ou à l'héroïne. Enfin il ne crée pas de pharmacodépendance par lui-même. En clinique humaine, le 1841 CERM a été utilisé pour tenter de diminuer l'appétence à l'alcool au cours de désintoxications éthyliques et il s'est montré décevant quant à son efficacité sur la dépendance psychique à l'alcool. Le 1841 CERM a aussi été utilisé pour lutter contre les effets du manque morphinique dans le cadre d'un protocole de traitement mis en oeuvre à l'hôpital Marmottan sur 107 patients; il en ressort une amélioration portant tout d''abord sur les douleurs, avec un mieux être dans la demi-heure qui suit la prise du médicament. Tous les signes digestifs sont contrôlés et il n'y'a plus ni diarrhée ni vomissements. Cependant, alors que l'amélioration porte aussi sur la rhinorhée et le larmoiement, les autres signes neuro-végétatifs (sueurs, frissons, sensation de chaud et froid) ne sont que modestement contrôlés. Un effet éventuel sur la dépendance psychologique n'a pas pu être établi. Les effets secondaires du 1841 CERM n'apparaissent que pour des doses élevées. On note alors essentiellement l'apparition d'irritabilité, de tasikinésie, d'hallucinations. La sensation d'euphorie est rarement rencontrée et probablement liée à l'apaisement émotionnel de la suppression des douleurs.
Affiliation :
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |