Périodique
Acquisition and recovery of tolerance to the discrimative stimulus properties of cocaine
(Acquisition et récupération de la tolérance aux stimuli discriminatoires de la cocaïne)
Auteur(s) :
WOOD, D. M. ;
LAL H. ;
EMMETT-OGLESBY, M. W.
Année :
1984
Langue(s) :
Anglais
ISBN :
0028-3908
Refs biblio. :
15
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
COCAINE
;
AMPHETAMINE
;
MECANISME D'ACTION
;
NEUROBIOLOGIE
;
ACCOUTUMANCE
;
ANIMAL
Note générale :
Neuropharmacology, 1984, 23, 1419-1423
Résumé :
FRANÇAIS :
On cherche à déterminer le taux d'acquisition et de perte de tolérance aux stimuli discriminatoires de la cocaïne et la possibilité d'une tolérance croisée conférée par la cocaïne pour la methamphétamine et la phénylalamine. Dans ce but, des rats ont été entrainés à différencier les propriétés des stimuli de la cocaïne en employant un modèle à double levier dont l'un injectait de la cocaïne et l'autre de l'eau physiologique. Le renforcement se faisait par présentation de nourriture pour chaque pression correcte. Après l'apprentissage, l'injection de cocaïne et de methamphétamine était généralisée au levier de la cocaïne de façon dose-dépendante, tandis que celle de phénylethylamine était seulement partiellement généralisée. Après suspension de l'entraînement et à la suite d'injections répétitives de cocaïne, une tolérance à la cocaïne se développe progressivement. Cette tolérance est suivie par une tolérance croisée à la methamphétamine. Ces données font supposer qu'un même mécanisme neurochimique sert de médiateur dans l'installation de la tolérance aux deux drogues. Ce fait pourrait se produire aussi pour d'autres drogues à propriétés stimulantes de type amphétamine. Les propriétés de stimuli discriminatoires de la cocaïne seraient différents de ceux de la phénylethylamine.
On cherche à déterminer le taux d'acquisition et de perte de tolérance aux stimuli discriminatoires de la cocaïne et la possibilité d'une tolérance croisée conférée par la cocaïne pour la methamphétamine et la phénylalamine. Dans ce but, des rats ont été entrainés à différencier les propriétés des stimuli de la cocaïne en employant un modèle à double levier dont l'un injectait de la cocaïne et l'autre de l'eau physiologique. Le renforcement se faisait par présentation de nourriture pour chaque pression correcte. Après l'apprentissage, l'injection de cocaïne et de methamphétamine était généralisée au levier de la cocaïne de façon dose-dépendante, tandis que celle de phénylethylamine était seulement partiellement généralisée. Après suspension de l'entraînement et à la suite d'injections répétitives de cocaïne, une tolérance à la cocaïne se développe progressivement. Cette tolérance est suivie par une tolérance croisée à la methamphétamine. Ces données font supposer qu'un même mécanisme neurochimique sert de médiateur dans l'installation de la tolérance aux deux drogues. Ce fait pourrait se produire aussi pour d'autres drogues à propriétés stimulantes de type amphétamine. Les propriétés de stimuli discriminatoires de la cocaïne seraient différents de ceux de la phénylethylamine.
Affiliation :
Dept Pharmacol., Texas Coll., Osteopath. Med., Forth Worth, TX 76107
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.