Congrès
Psychanalyse de la toxicomanie: les avancées théoriques d'Edouard Glover
(Psychoanalysis of drug addiction: the theoretical advances of Edward Glover)
Auteur(s) :
J. L. HENRION
Refs biblio. :
5
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
DEPENDANCE
;
TROUBLE BIPOLAIRE
;
PSYCHANALYSE
;
PSYCHOSE
;
NEVROSE
;
SADISME
;
REGRESSION
Note générale :
In: Pour une clinique du toxicomane, actes des 3èmes journées de Reims, IRS-CAST, Reims, 1-2 dec. 1984,p.108-113, Reims,IRS-CAST, 1985
Résumé :
FRANÇAIS :
L'auteur n'aborde ici que quelques notions importantes de l'article de GLOVER sur l'étiologie de la toxicomanie. Sont ici étudiées la dépendance, la nocivité et le sadisme, le concept de progression et la fonction de la toxicomanie. Il s'agit ici d'un abord psychanalytique de la toxicomanie. GLOVER développe le concept de progression en s' appuyant sur FREUD pour demontrer que le symptôme est en partie une tentative de restitution qui doit remplir une fonction protectrice. La toxicomanie implique la fixation à un système oedipien transitionnel. C' est à dire que le mécanisme spécifique de la toxicomanie serait une réaction faisant transition entre la phase psychotique la plus primitive et la phase psycho-névrotique plus tardive. Il existe une relation entre la toxicomanie et les accoutumances névrotiques ou les usages sociaux. Cliniquement, n'importe quelle substance inactive peut fonctionner comme substitut à la drogue, les effets pharmaco-toxiques des drogues ne joueraient pas un r ole "si spécifique dans les toxicomanies dangereuses". L'angoisse liée à l'idée de guerison chez un névrose est à rapprocher de la réaction d'un toxicomane à l'idée d'abstinence. L' activité psycho-thérapeutique pourrait fonctionner comme une drogue comme n'importe quelle substance psychique ou concrète. L'élément de sadisme semblerait décisif dans le choix de drogues nocives, ces dernière seraient parfaitement adoptées au dessein de l'expression sadique. La toxicomanie représentait un compromis entre un processus projectif et introjectif que GLOVER illustre par un exemple de régression. L'auteur ne définit pas précisement le concept de dependance, il le rapproche de celui d'aliénation dévelopé par LACAN ce qui permet de repérer ce qu'il recouvre, à savoir les rapports du sujet à l'Autre, et donc, au signifiant. La fonction de la toxicomanie comme coupure, clivage est à comprendre dans le cadre du rapport spéculaire, donc du schéma optique de LACAN.
L'auteur n'aborde ici que quelques notions importantes de l'article de GLOVER sur l'étiologie de la toxicomanie. Sont ici étudiées la dépendance, la nocivité et le sadisme, le concept de progression et la fonction de la toxicomanie. Il s'agit ici d'un abord psychanalytique de la toxicomanie. GLOVER développe le concept de progression en s' appuyant sur FREUD pour demontrer que le symptôme est en partie une tentative de restitution qui doit remplir une fonction protectrice. La toxicomanie implique la fixation à un système oedipien transitionnel. C' est à dire que le mécanisme spécifique de la toxicomanie serait une réaction faisant transition entre la phase psychotique la plus primitive et la phase psycho-névrotique plus tardive. Il existe une relation entre la toxicomanie et les accoutumances névrotiques ou les usages sociaux. Cliniquement, n'importe quelle substance inactive peut fonctionner comme substitut à la drogue, les effets pharmaco-toxiques des drogues ne joueraient pas un r ole "si spécifique dans les toxicomanies dangereuses". L'angoisse liée à l'idée de guerison chez un névrose est à rapprocher de la réaction d'un toxicomane à l'idée d'abstinence. L' activité psycho-thérapeutique pourrait fonctionner comme une drogue comme n'importe quelle substance psychique ou concrète. L'élément de sadisme semblerait décisif dans le choix de drogues nocives, ces dernière seraient parfaitement adoptées au dessein de l'expression sadique. La toxicomanie représentait un compromis entre un processus projectif et introjectif que GLOVER illustre par un exemple de régression. L'auteur ne définit pas précisement le concept de dependance, il le rapproche de celui d'aliénation dévelopé par LACAN ce qui permet de repérer ce qu'il recouvre, à savoir les rapports du sujet à l'Autre, et donc, au signifiant. La fonction de la toxicomanie comme coupure, clivage est à comprendre dans le cadre du rapport spéculaire, donc du schéma optique de LACAN.
Affiliation :
Ctr. Méd. Marmottan, 17-19 rue d'Armaillé, 75017 Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |