En 2019, juste avant la crise sanitaire liée au Covid-19, neuf jeunes de 15 à 24 ans sur dix se perçoivent en « bonne ou très bonne santé » en France métropolitaine. Cependant, 17 % déclarent une maladie chronique ou à caractère durable et 2 % se déclarent en situation de handicap ; 12 % ont été victime d'un accident en lien avec une activité de loisir. 20 % présentent une surcharge pondérale tandis que 7 % sont en insuffisance pondérale.
Par ailleurs, 10 % des jeunes de 15 à 24 ans présentent un syndrome dépressif au cours des deux semaines ayant précédé l'enquête.
Concernant le recours aux soins, huit jeunes sur dix ont consulté un médecin généraliste au cours des douze derniers mois, six sur dix ont vu un dentiste ou un orthodontiste et quatre sur dix portent des lunettes ou des lentilles. Parmi les jeunes ayant eu un besoin de soins ou d'examen médical, un jeune sur cinq l'a retardé en raison d'un délai d'obtention de rendez-vous trop long. Le passage de l'adolescence vers l'âge adulte est marqué par de nombreux changements dans la vie des jeunes, vers des comportements ou habitudes qui ont des conséquences à plus ou moins longue échéance sur leur santé : hausse des consommations d'alcool et de tabac entre 15 et 24 ans notamment, avec une réduction au fil de l'âge des écarts entre jeunes femmes et jeunes hommes, observable en particulier sur l'usage quotidien du tabac. En 2019, sept jeunes sur dix déclarent ainsi avoir consommé des boissons alcoolisées au cours des douze derniers mois. Quant aux épisodes d'alcoolisation ponctuelle importante (API), ils concernent près d'un jeune de 15 à 24 ans sur deux. L'usage quotidien du tabac augmente, quant à lui, fortement entre 15 et 24 ans, passant de 11 % à 24 %. La cigarette électronique est utilisée par 8 % des jeunes. Enfin, un jeune sur huit est exposé au tabagisme passif au moins une heure par jour. [Résumé d'auteur]