Titre : | Motivational interviewing for substance abuse (Review) (2011) |
Titre traduit : | (Entretien motivationnel pour la consommation excessive de drogue ou d'alcool) |
Auteurs : | G. SMEDSLUND ; R. C. BERG ; K. T. HAMMERSTROM ; A. STEIRO ; K. A. LEIKNES ; H. M. DAHL ; K. KARLSEN |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Cochrane Database of Systematic Reviews (n°5, 2011) |
Article en page(s) : | CD008063 ; 130 p. |
Langues: | Anglais |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés EFFICACITE ; ENTRETIEN MOTIVATIONNEL ; MOTIVATION ; OBSERVANCE DU TRAITEMENT ; EVALUATION ; ETUDE RANDOMISEE ; PSYCHOTHERAPIE ; INTERVENTION BREVE |
Résumé : |
ENGLISH:
BACKGROUND: There are 76.3 million people with alcohol use disorders worldwide and 15.3 million with drug use disorders. Motivational interviewing (MI) is a client-centred, semi-directive method for enhancing intrinsic motivation to change by exploring and resolving ambivalence. The intervention is used widely, and therefore it is important to find out whether it helps, harms or is ineffective. OBJECTIVES: To assess the effectiveness of motivational interviewing for substance abuse on drug use, retention in treatment, readiness to change, and number of repeat convictions. SEARCH STRATEGY: We searched 18 electronic databases, 5 web sites, 4 mailing lists, and reference lists from included studies and reviews. Search dates were November 30, 2010 for Cochrane Library, Medline, Embase and PsychINFO. SELECTION CRITERIA: Randomized controlled trials with persons dependent or abusing substance. Interventions were MI or motivational enhancement therapy. The outcomes were extent of substance abuse, retention in treatment, motivation for change, repeat conviction. DATA COLLECTION AND ANALYSIS: Three authors independently assessed studies for inclusion, and two authors extracted data. Results were categorized into (1) MI versus no-treatment control, (2) MI versus treatment as usual, (3) MI versus assessment and feedback, and (4) MI versus other active treatment. Within each category, we computed meta-analyses separately for post-intervention, short, medium and long follow-ups. MAIN RESULTS: We included 59 studies with a total of 13,342 participants. Compared to no treatment control MI showed a significant effect on substance use which was strongest at post-intervention SMD 0.79, (95% CI 0.48 to 1.09) and weaker at short SMD 0.17 (95% CI 0.09 to 0.26], and medium follow-up SMD 0.15 (95% CI 0.04 to 0.25]). For long follow-up, the effect was not significant SMD 0.06 (95% CI-0.16 to 0.28). There were no significant differences between MI and treatment as usual for either follow-up post-intervention, short and medium follow up. MI did better than assessment and feedback for medium follow-up SMD 0.38 (95% CI 0.10 to 0.66). For short follow-up, there was no significant effect . For other active intervention there were no significant effects for either follow-up. There was not enough data to conclude about effects of MI on the secondary outcomes. AUTHORS' CONCLUSIONS: MI can reduce the extent of substance abuse compared to no intervention. The evidence is mostly of low quality, so further research is very likely to have an important impact on our confidence in the estimate of effect and is likely to change the estimate. FRANÇAIS : Contexte : On compte 76,3 millions de personnes ayant des troubles de consommation d'alcool dans le monde et 15,3 millions ayant des troubles de consommation de drogues. L'entretien motivationnel (EM) est une méthode semi-directive centrée sur le client permettant d'amplifier sa motivation intrinsèque à changer en explorant les ambivalences et en les résolvant. L'intervention est très utilisée, et il est par conséquent important de déterminer si elle apporte une aide, constitue un danger ou est inefficace. Objectifs : Évaluer l'efficacité de l'entretien motivationnel pour la consommation excessive de drogue ou d’alcool sur la consommation de drogues, le maintien du traitement, la disposition à changer et le nombre de condamnations répétées. Stratégie de recherche documentaire : Nous avons effectué des recherches dans 18 bases de données électroniques, 5 sites Internet, 4 listes de diffusion et dans les listes bibliographiques des études et revues incluses. Les dates de recherche étaient le 30 novembre 2010 pour la Cochrane Library, Medline, Embase et PsychINFO. Critères de sélection : Des essais contrôlés randomisés portant sur des personnes dépendantes ou présentant une consommation excessive de drogue ou d'alcool. Les interventions étaient un EM ou une thérapie de renforcement de la motivation. Les critères de jugement étaient l'importance de la consommation excessive de drogue ou d’alcool, le maintien du traitement, la motivation à changer, les condamnations répétées. Recueil et analyse des données : Trois auteurs de la revue ont évalué les études à inclure de manière indépendante et deux auteurs de la revue ont extrait les données. Les résultats ont été classés par catégorie dans (1) le groupe EM versus témoin sans traitement, (2) le groupe EM versus traitement comme d'habitude, (3) le groupe EM versus évaluation et feedback et (4) le groupe EM versus autre traitement actif. Dans chaque catégorie, nous avons calculé les méta-analyses séparément pour les suivis post-intervention, à court, moyen et long termes. Résultats principaux : Nous avons inclus 59 études totalisant 13 342 participants. Comparé au témoin sans traitement, l'EM a montré un effet significatif sur la consommation de drogue ou d'alcool qui était le plus fort pendant le suivi post-intervention DMS (Différence Moyenne Standardisée) 0,79, (IC à 95 % 0,48 à 1,09) et plus faible pendant le suivi à court terme DMS 0,17 (IC à 95 % 0,09 à 0,26) ainsi que pendant le suivi à moyen terme DMS 0,15 (IC à 95 % 0,04 à 0,25). Pour le suivi à long terme, l'effet n'était pas significatif DMS 0,06 (IC à 95 % -0,16 à 0,28). Nous n'avons trouvé aucune différence significative entre le groupe EM et le groupe recevant le traitement comme d'habitude ni pour le suivi post-intervention, ni pour le suivi à court et moyen termes. Le groupe EM a mieux réussi que le groupe ayant une évaluation et un feedback pour le suivi à moyen terme DMS 0,38 (IC à 95 % 0,10 à 0,66). Pour le suivi à court terme, il n'y a eu aucun effet significatif. Pour une autre intervention active, il n'y a eu aucun effet significatif pour aucun des suivis. Les données étaient insuffisantes pour tirer des conclusions sur les effets de l'EM sur les critères de jugement secondaires. Conclusions des auteurs : L'EM peut réduire l'importance de la consommation excessive de drogue ou d’alcool comparé à l'absence d'intervention. Les preuves sont pour la plupart de faible qualité, il est donc très probable que d'autres recherches aient un impact important sur notre confiance dans les estimations de l'effet et qu'elles modifient les estimations. |
Domaine : | Alcool / Alcohol ; Drogues illicites / Illicit drugs |
Sous-type de document : | Revue de la littérature / Literature review |
Affiliation : | Norwegian Knowledge Centre for the Health Services, Oslo, Norway |
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