Titre : | Ajout d'un antagoniste opiacé à la buprénorphine (2009) |
Titre traduit : | (Addition of an opioid antagonist to buprenorphine) |
Auteurs : | J. P. TASSIN |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Alcoologie et Addictologie (Tome 31, n°1, Mars 2009) |
Article en page(s) : | 37-39 |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés NEUROBIOLOGIE ; ANTAGONISTE ; NALOXONE ; BUPRENORPHINE ; SUBSTITUTION |
Résumé : | La buprénorphine est un agoniste partiel des récepteurs μ-opiacés qui est utilisé comme traitement de substitution afin d'aider les patients dépendants des opiacés. Compte tenu de ses caractéristiques biologiques, la buprénorphine possède un potentiel de détournement de son usage thérapeutique. L'ajout d'un antagoniste opiacé - la naloxone - à la buprénorphine a pour but de limiter son attractivité sur le marché noir en décourageant son utilisation par les voies intraveineuse et nasale. En effet, contrairement à la buprénorphine qui a une bonne biodisponibilité en utilisation sublinguale (40 %), la biodisponibilité de la naloxone dans les mêmes conditions est faible (de 3 à 10 %). L'action antagoniste de la naloxone ne devrait donc apparaître qu'en injection intraveineuse, intranasale ou éventuellement intramusculaire. À partir de données publiées sur les affinités des deux composés pour leurs récepteurs, ainsi que sur leurs temps de demi-vie, cet article vise à analyser les effets de cette association dans le rapport 4/1 (buprénorphine/naloxone) tel qu'il a été choisi. Ce rapport semble suffisamment bas pour diminuer la valeur hédonique de la buprénorphine lorsqu'elle n'est pas prise en sublinguale sans être néanmoins trop faible, ce qui risquerait d'entraîner systématiquement un état de manque. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 13 |
Affiliation : | France |
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