Titre : | Les adolescents et le risque : caractéristiques et représentations |
Titre traduit : | (Adolescents and risks: characteristics and representations) |
Auteurs : | P. HACHET |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2002 |
Format : | 135-141 |
Note générale : |
Interventions, 2002, 19, (3), 135-141 |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ADOLESCENT ; PARENT ; CONDUITE A RISQUE ; REPRESENTATION SOCIALE ; SANTE PUBLIQUE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Si le risque est inhérent à la condition humaine, cette réalité prend un relief particulier au cours de l'adolescence. L'adolescent est socialement moins tenu que l'adulte (qui assume une vie professionnelle et une vie familiale) de prendre des risques ; il peut s'essayer au risque ou jouer avec. Mais l'adolescent connaît moins ses limites et celles de son environnement que l'adulte, et par conséquent sait moins faire face à ce qui lui arrive. Il en résulte que l'adolescent a une représentation très subjective du risque, renforcée par le fait que la représentation adulte manque elle-même de fiabilité. Enfin, selon le sexe, les adolescents tendent à prendre des risques différents dans leur modalité. Si les garçons privilégient les risques agis (par exemple en consommant des drogues ou en conduisant sans prudence des engins motorisés), les filles - qui tendent à gérer la crise adolescente en utilisant l'activité d'imagination - privilégient les risques relationnels (par exemple en ayant des relations sexuelles avec un garçon aimé sans savoir si ce sentiment est réciproque). (Résumé de la revue.) ENGLISH : If risk-taking is inherent to human nature, it takes on a particular significance during adolescence. Society demands less risk-taking of adolescents than of adults, who have their professional and family lives to run. Adolescents can experiment or play with risks. But they are less aware than adults of their own limits and of the limits of their environment, and therefore less well equipped to deal with what may happen to them. As a result, adolescents have a very subjective notion of risks, reinforced by the fact that the adult notion is itself fairly unreliable. Lastly, adolescents tend to take different kinds of risks according to gender. While boys prefer to act out their risks (with drug-taking, for example, or dangerous driving), girls - who tend to resort to the imagination in managing their teenage crisis - prefer relational risks (for example, having sexual relations with a boy that they love without knowing if the feeling is mutual). (Review's abstract.) |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Refs biblio. : | 16 |
Affiliation : |
Ctre Rech. Psychopathol. et psychol. clinique, Univ. Louis Lumière-Lyon 2, e-mail : sato.csst.beauvais@wanadoo.fr France. France. |
Numéro Toxibase : | 1001021 |
Centre Emetteur : | 10 CORIFET - CRDT |
Cote : | A01579 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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