Titre : | Troubles de la santé mentale. La plus grande « fragilité » des femmes remise en cause |
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Auteurs : | A. LOVELL ; R. FUHRER |
Type de document : | Document texte divers |
Editeur : | Paris : Flammarion Médecine-Sciences, 1996 |
Format : | p. 252-283 |
Langues: | Français |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés TROUBLE BIPOLAIRE ; DIFFERENCE DE GENRE ; SEXE FEMININ ; EPIDEMIOLOGIE ; PSYCHOPATHOLOGIE ; PSYCHIATRIE ; PREVALENCE ; SCHIZOPHRENIE ; PSYCHOSE ; TROUBLES DE LA PERSONNALITE ; MORBIDITE ; TRAITEMENT |
Résumé : | Dans les ouvrages médicaux et ceux destinés au grand public il existe un consensus selon lequel les femmes seraient plus souvent atteintes de troubles psychiatriques et psychologiques que les hommes. Cette idée repose en partie sur le fait que dans de nombreux pays, les femmes font appel aux services psychiatriques, et médicaux en général, plus souvent que les hommes. De plus, les femmes souffrent effectivement plus souvent de certains des troubles psychiatriques les plus visibles. Cette idée s'accorde avec les représentations littéraires et historiques occidentales des femmes, qui vont de la « folle au grenier » à l« hystérique », et qui montrent celles-ci comme des êtres trop émotifs au psychisme fragile. Enfin, selon une croyance populaire encore forte, les états mentaux des femmes sont par nature étroitement liés à leur « féminité » et à leurs fonctions reproductrices. Par exemple, au XIXe siècle, les médecins pensaient que l'utérus ou les ovaires jouaient un rôle dans l'hystérie et dans d'autres manifestations psychosomatiques. De même aujourd'hui, les sautes d'humeur continuent d'être imputées, dans l'esprit des gens, au cycle menstruel et à la ménopause. Ce chapitre a pour objet de savoir si les troubles psychiatriques et psychologiques sont réellement plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Dans un premier temps, nous allons présenter des données descriptives afin de déterminer si globalement la fréquence des troubles psychiatriques est supérieure chez les femmes, si la différence entre sexes est la même dans plusieurs régions du monde et si elle est restée stable au cours des dernières décennies. Nous nous demanderons ensuite si cette différence varie pour des troubles particuliers. Enfin, nous essayerons de trouver des explications aux différences entre les genres, en considérant les problèmes méthodologiques, les facteurs de risque et certains modèles explicatifs. Les très nombreux travaux de recherche sur les maladies mentales réalisés au cours des dernières décennies nous contraignent à limiter le champ de notre étude. Étant donné les énormes différences culturelles et historiques dans la définition et les manifestations de ce que les psychiatres occidentaux appellent la « maladie mentale », nous analyserons uniquement les travaux de recherche effectués dans les pays industrialisés. (Extrait du document) |
Domaine : | Hors addiction / No addiction |
Sous-type de document : | Extrait de document / Document extract |
Refs biblio. : | 89 |
Affiliation : | France. France. |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | A01951 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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