Titre : | Baromètre cancer 2005 |
Auteurs : | P. GUILBERT ; P. PERETTI-WATEL ; F. BECK ; A. GAUTIER |
Type de document : | Livre |
Editeur : | Saint-Denis : INPES, 2006 |
Collection : | Baromètres Santé |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-908444-95-X |
Format : | 201 p. / ann. ; graph. ; ill. ; tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | SAN (Santé publique / Public health) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCEThésaurus mots-clés CANCER ; OPINION ; REPRESENTATION SOCIALE ; FACTEUR DE RISQUE ; TABAC ; ALCOOL ; ENQUETE ; PATHOLOGIE ; QUESTIONNAIRE ; DEPISTAGE |
Résumé : |
Avec 280 000 nouveaux cas diagnostiqués et 150 000 morts par an, le cancer est en France la première cause de mortalité prématurée. Pour la première fois, plus de 4 000 Français âgés de 16 ans et plus ont été interrogés sur ce qu'ils pensent du cancer en général, de la prise en charge de cette maladie, sur ce qui, selon eux, peut provoquer l'apparition d'un cancer, sur ce qu'ils feraient en premier s'ils détectaient des signes leur faisant penser qu'ils pouvaient avoir un cancer et bien d'autres sujets encore en lien avec cette maladie.
Cette grande enquête nationale investit pour la première fois le champ des perceptions et des croyances qui gravitent autour du cancer. Elle s'inscrit dans les priorités du Plan cancer en répondant à l'objectif de mieux comprendre cette maladie. Cette enquête nous enseigne qu'en dépit des progrès préventifs et curatifs, le cancer demeure encore aujourd'hui la maladie grave par excellence. 92,3 % des Français le mentionnent parmi les trois maladies qu'ils jugent la plus grave, devant le sida (65,2 %) et les maladies cardio-vasculaires. Le monde apparaît aux Français potentiellement chargé de facteurs cancérigènes. Pour près de 90 % des Français de nombreux cancers sont guérissables et la douleur des malades est mieux prise en charge. Mais, sans que ce soit paradoxal, cette perception des progrès de la médecine s'accompagne dune demande forte de prise en compte de la dimension humaine dans le traitement de la maladie. Ainsi, pour près de 60 % des Français, les médecins s'intéressent plus à la maladie qu'au malade et une même proportion considère que les malades du cancer sont confrontés à des décisions unilatérales du médecin concernant les traitements à suivre. 60 % des Français pensent que l'on est aussi bien soigné dans un hôpital public que dans une clinique privée, mais 45,8 % estiment qu'on est mieux soigné quand on a plus d'argent. Ce sentiment d'inégalité sociale dans le traitement de la maladie est particulièrement ressenti chez les personnes à bas niveau de revenus. Ce sont aussi ces personnes à bas revenus qui sont les plus nombreuses à ne pas consulter un professionnel de santé quand elles ont un signe d'alerte : 12,7 % déclarent préférer attendre pour voir si le symptôme disparaît de lui-même contre seulement 7,8 % parmi les plus hauts revenus. Concernant les facteurs de risques liés à la consommation de tabac ou d'alcool, le déni du risque dont on parle parfois est davantage un déni de son propre risque et non du risque en général. Le consommateur à risque a tendance à relativiser, à minimiser son propre risque et à adopter en quelque sorte une stratégie de défense qui peut du même coup contrecarrer les messages de prévention. Le Baromètre cancer participe ainsi à l'évaluation et à l'orientation des politiques publiques de prévention et d'éducation pour la santé. (A partir du résumé d'éditeur) |
Domaine : | Alcool / Alcohol ; Tabac / Tobacco / e-cigarette |
Affiliation : | France |
Centre Emetteur : | 13 OFDT |
Cote : | INPES |
Lien : | http://www.inpes.sante.fr/Barometres/BaroCancer2005/ouvrage/index.asp |
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