Titre : | Cannabis et détection salivaire |
Titre traduit : | (Salivary detection of cannabis) |
Auteurs : | P. KINTZ |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2005 |
Format : | 415-418 |
Note générale : |
Journal de Médecine Légale et de Droit Médical, 2005, 48, (7-8), 415-418 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRE (Prévention - RdRD / Prevention - Harm reduction) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés CANNABIS ; TEST ; DEPISTAGE ; SALIVE ; CONDUITE DE VEHICULEThésaurus géographique FRANCE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Certaines considérations pratiques doivent être retenues à propos du dépistage des conducteurs sous l'emprise de stupéfiants. Tout comme dans le cas de l'alcool au volant, des contrôles systématiques, simples (en particulier face à la difficulté à recueillir des urines au bord de la route), non invasifs et fournissant un résultat quasi immédiat doivent pouvoir être effectués par des officiers de police ne disposant que d'une formation scientifique minimale. Il existe une demande croissante poux des tests de dépistage (aussi dans le cadre des dépistage en entreprise) pouvant être effectués sur le site même du prélèvement de l'échantillon. Les cannabinoïdes ne sont pas ou peu excrétés dans la salive, mais leur voie d'administration étant quasiment toujours buccale, le Delta9-tétrahydrocannabinol est détectable dans ce milieu pendant plusieurs heures, suite à la contamination buccale par la fumée inhalée. Dans la demi-heure suivant l'inhalation, des concentrations salivaires de THC supérieures à 100 ng/ml peuvent être mesurées. Les concentrations salivaires sont plus élevées que les concentrations plasmatiques dans les premières heures. Le THC reste détectable dans la salive durant 3 à 6 heures en moyenne. Le 11-OH-THC et le THC-COOH ne sont jamais retrouvés dans la salive. Le laboratoire a parfois identifié du cannabidiol. Les concentrations de Delta9-THC dans la salive sont faibles et l'administration américaine (SAMHSA) propose un seuil de détection de 4 ng/ml. A ce jour, aucun outil de dépistage rapide ne dispose d'une telle sensibilité. (Résumé de la revue.) ENGLISH : As concentrations of many drugs in saliva correlate well with blood concentrations, oral fluid matrix has been proposed to screen for recent drug use. The non-invasive collection of a saliva sample, which is relatively easy to perform and can be achieved under close supervision, is one of the most important benefits in a case of driving under the influence. Up to now, the application of the immuno-chemistry-based on-site devices for screening of oral fluid for cannabis has not produced satisfactory results, probably because they were specific for the urinary carboxy-THC and not the parent THC, and therefore lacked sensitivity. Studies over the last five years have investigated the use of oral fluid as art alternative matrix to blood and urine, especially when non-intrusive and quick sampling procedures are important (e.g. screening at the roadside or workplace drug testing). However, the detection in oral fluid of cannabis, the most abused drug, particularly with on-site tests, appears not to be well documented. (Review's abstract.) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 7 |
Affiliation : |
Inst. Méd. Légale, rue Human, 67000 Strasbourg et Lab. Chemtox, 3 rue Gruninger, 67400 Illkirch France. France. |
Numéro Toxibase : | 805101 |
Centre Emetteur : | 08 CAS Strasbourg |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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